Gobelins, LISAA, Supinfocom, ces trois écoles sont plébiscitées pour les bases artistiques et les compétences en 3D (ou en images de synthèse) qu’elles inculquent.
Banc d'essai des écoles d'animation : 51 formations comparées
Ci-dessous, consultez le tableau comparatif des formations en animation.
Si aucun label ne permet de distinguer les meilleurs cursus parmi toutes les écoles d’animation, les professionnels, eux, sont unanimes pour saluer les formations de Gobelins et de Supinfocom.
Kirikou, Arthur et les Minimoys, la série télé SamSam : le cinéma d’animation français se porte plutôt bien. D’après le SPFA (Syndicat des producteurs de films d’animation), ce secteur emploie 2.500 personnes en France (dont une majorité d’intermittents) dans 80 sociétés. On exige des "animateurs" de grandes qualités artistiques, de la créativité, une bonne culture générale, ainsi que d’excellentes qualités techniques. Les diplômés peuvent travailler pour le cinéma, la télévision, la publicité, l’industrie musicale et le jeu vidéo, car ces différents univers sont très proches.
Deux écoles ont acquis un rayonnement international grâce aux relations qu’elles entretiennent avec les grands studios du monde entier : Supinfocom, située à Valenciennes et depuis peu à Arles, et Gobelins-L’École de l’image à Paris. Un tiers des diplômés de ces établissements trouvent du travail à l’étranger dès la fin de leurs études.
D’autres écoles sont très appréciées des professionnels : l’EMCA (École des métiers du cinéma d’animation) à Angoulême, qui dépend de la chambre de commerce de la ville, l’école Georges-Méliès à Orly, LISAA (L’institut supérieur des arts appliqués) à Paris, l’école Pivaut à Nantes et l’école Émile-Cohl à Lyon.
À cette liste, il faut ajouter La Poudrière à Valence, qui n’est accessible qu’en deuxième cycle (et, à ce titre, ne figure pas dans notre tableau). Lauréat du festival Imagina 2009, l’ESMA (École supérieure des métiers artistiques) de Montpellier (et depuis peu à Toulouse) est une jeune école particulièrement dynamique. René Broca, auteur d’une étude complète sur le sujet ("La formation et l’emploi dans le secteur de l’animation", Observatoire prospectif des métiers et des qualifications de l’audiovisuel), souligne par ailleurs la qualité d’Artfx à Montpellier, une école d’animation et d’effets spéciaux. Quant au magazine britannique 3D World, il a établi en 2007 un palmarès des 20 meilleures écoles d’animation mondiales. Un classement où Supinfocom arrive 1er, Gobelins, 3ème, l’ENSAD (École nationale supérieure des arts décoratifs, dite les Arts déco), 6ème, Émile-Cohl, 13ème, et l’ESMA, 17ème!
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